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EyeWire – A great example of citizen science to map an entire brain

French below:


EyeWire – A great example of citizen science to map an entire brain


As you know, I believe in citizen and collaborative science where people can be involved in research and scientific discoveries.


Today, I had the opportunity to take part in a seminar at Trinity College Dublin given by Amy Robinson Sterling who is the Executive Director of EyeWire (Seung Lab, Cambridge, USA).


EyeWire is a citizen science game that crowdsources neuronal reconstructions from electron microscopy image stacks. This game was launched in 2012.


Everybody can register, it is completely free. You start with the level 1. A cube is created and it is your workspace. Based on the microscopy pictures, you can try to reconstruct the neurones and their ramifications. The 3D design is fantastic ! Several players can play in the same workspace. You can also try to improve the reconstructions of other players. You have an evaluation of reconstruction accuracy. And as it is a game, you can win some points when you make the reconstructions. It may be competitive but it is particularly collaborative. People help each other to create the most likely connectome based on the pictures. EyeWire is a friendly web community with a chat, it is becoming a big international family.


EyeWire has recruited over 250,000 people from around the world. Of course, there are a lot students and people in science but not only. There are also a lot of retired people who enjoy playing this game.


This game is now used as an important source of data to map the brain. EyeWire allows neuroscientists to chart synaptic connections and model circuitry at a macroscopic scale. You can find an example published in the prestigious journal Nature: “Space-time wiring specificity supports direction selectively in the retina”. You can notice in the authors, the EyeWirers are mentioned.


Let’s go ahead together in Science :)




EyeWire – Voici un très bel exemple de science citoyenne visant à cartographier le cerveau.


Comme vous le savez sûrement, je suis convaincue que la recherche scientifique collaborative dans laquelle les gens sont impliqués peut apporter beaucoup à la science.


Aujourd’hui, j’ai participé à un séminaire à Trinity College Dublin présenté par Amy Robinson Sterling qui est la directrice de EyeWire (Seung Lab, Cambridge, USA).


EyeWire, c’est un jeu de science citoyenne qui a été lancé en 2012 et qui permet de reconstruire des réseaux de neurones en utilisant des images de coupes de cerveau réalisées par microscopie électronique.


Tout le monde peut s’inscrire et jouer, c’est complétement gratuit. On commence au niveau un. Un cube est créé et dans cet espace de travail, on peut commencer à reconstruire les neurones et leurs ramifications en 3D. Le design est juste incroyable ! Ce jeu est collaboratif, on peut être plusieurs à travailler dans un espace de travail donné. On peut améliorer les reconstructions des autres joueurs et bien sûr, comme dans tous les jeux, il y a des points à gagner selon les reconstructions proposées. Ca pourrait être ultra compétitif mais au contraire, les gens s’entraident pour tous ensemble créer le réseau qui semble le plus probable d’après les images. C’est une énorme communité très conviviale avec un tchat intégré, ce qui a permis au fil des années de créer une grande famille de EyeWirers.


EyeWire compte actuellement 250’000 joueurs dans le monde entier. Il y a bien sûr beaucoup d’étudiants en science, des lycéens mais pas seulement, il y a aussi une grande communauté de retraités qui adorent jouer à ce jeu.


Ce jeu est à ce jour devenu une énorme source de données qui permettent aux neuroscientifiques d’avoir une meilleure idée des connexions neuronales à un niveau macroscopique et de réellement faire des découvertes. Vous pouvez trouver un exemple de découverte publié il y a quelques années dans la prestigieuse revue Nature: “Space-time wiring specificity supports direction selectively in the retina”. Et on peut remarquer que dans les auteurs, il y a bien les EyeWirers, ne serait-ce pas le début d’une petite révolution dans le système scientifique ? :)

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